Sous financement de l’association camerounaise pour le marketing social (ACMS) , les cotisations internes et les apports des sympathisants de notre association au niveau national et international à hauteur de trente millions de Franc CFA (7.000.000 FCFA) , nous avons mis sur pied le projet Sida et santé de la période allant du 07 février 2020 au 31 Décembre 2020. Le projet était placé sous la coordination de la responsable en charge de la santé et le bien –être de notre association. L’objectif général du projet était d’informer, communiquer, sensibiliser et éduquer les jeunes camerounais dans le cadre de la prévention du Sida en milieu extra-scolaire et scolaire. La mise sur pied de ce projet s’est faite par plusieurs activités mensuelles. L’appui matériel de la GIZ, de l’ACMS et de la CAMNAFAW a également été nécessaire. Le projet comptait 05 salariés et 10 volontaires. Le résultat attendu du projet était de toucher 1000 jeunes mensuellement dans les villes de Yaoundé et Douala dans le cadre de nos activités d’information, de communication, de sensibilisation et d’éducation des jeunes camerounais ; pour un total de 11000 à la date de clôture du projet le 31 Décembre 2020. L’objectif a été atteint à 63,63% dans la mesure où la covid 19 nous a contraint à suspendre les activités pendant une période de quatre mois (de mars à juin 2020). En conséquence, nous avons touché 7000 jeunes au lieu des 11000 initialement prévu. Les fonds ont été utilisés pour le salaire de l’équipe dirigeante du projet constitué de cinq personnes, les allocations de déplacement, de nutrition et d’indemnité des dix volontaires et les frais administratifs de fonctionnement liés au projet.
Activité numéro 1 : sensibilisation des jeunes de 15-24 ans sur le sujet : « je me protège des infections et grossesses non–désirées »
- Nous avons mené des causeries éducatives avec les jeunes de la tranche de 15-24 ans. Ces causeries spécifiques ont eu pour sujet abordé : « je me protège des infections et grossesses non –désirées » et se sont déroulées durant le mois de février à Yaoundé. En sus de cela, nous avons effectué des visites à domicile. Ce qui nous a permis de toucher 1000 jeunes. L’objectif a été atteint à 100%. L’échange a porté sur les infections (IST et MST), leurs modes de transmission, les comportements à risque, la prévention et les conseils pour ceux ou celles des jeunes déjà actifs sexuellement d’une part et d’autre part, ceux ou celles qui ne le sont pas encore. Pour ceux sexuellement actifs, il a été recommandé l’adoption des comportements saints à l’occurrence d’éviter le vagabondage sexuel et l’utilisation en cas de doute d’une éventuelle fidélité du partenaire le préservatif masculin ou féminin.
Pour ceux sexuellement non actif, il a été également recommandé l’adoption des comportements saints et de repousser au loin le premier rapport sexuel ; en sus de cela, de s’assurer au moment venu qu’ils ou elles sont prêt(es) à s’engager dans une telle action. Des préservatifs et des brochures éducatives sur la question abordée ont été distribués à la fin de chaque entretien et chaque causerie.
Une des photos de famille des multiples causeries
Démonstration du port approprié du préservatif lors de la causerie éducative à Yaoundé
Activité numéro 2 : sensibilisation des jeunes de 15-24 ans sur le sujet : « piercings –tatouages, quel risque ? »
Nous avons mené des causeries éducatives avec les jeunes de la tranche de 15-24 ans.
Ces causeries spécifiques ont eu pour sujet abordé : « piercings–tatouages, quel risque ? » Et se sont déroulé durant le mois de
juillet 2020 à Yaoundé. En sus de cela, nos jeunes volontaires ont effectué des entretiens individuels. Ceci nous a permis de toucher 1000 jeunes. l’échange a porté sur les piercings et tatouages, leur identification sur des Stars à l’échelle nationale et international, les causes de l’adoption de ces pratiques par les jeunes notamment le suivisme et le fait de vouloir être autrui au lieu d’être tout simplement soi-même , les risques liés aux mauvais usages qui peuvent engendrer de nombreuses conséquences à l’occurrence la contamination au VIH-SIDA. In fine, il a été recommandé aux jeunes de s’assumer et être responsable de leur choix au lieu de se laisser influencer par les autres et par leur environnement, surtout négativement, d’adopter des comportements saints à l’occurrence d’éviter de se verser dans
certaines pratiques juste par mimétisme sans trop savoir pourquoi réellement ils le font et s’il est judicieux de le faire .Pour ce qui est des cas concernant des jeunes ayant déjà un ou des tatouages , nous avons constaté que aucun de ceux présent et avec qui nous avons échangé n’en avait ; toutefois, il a été indiqué que au cas où ils auraient des connaissances versant dans de telles pratiques , il serait souhaitable qu’ils leurs portent notre message et si possible les suggèrent de se faire enlever ou arrêter cela selon que ce soit le tatouage ou le piercing. Au cas où ce serait du définitif c’est-à-dire incruster dans la peau, veiller tout simplement à éviter les infections cutanées ou de s’exposer aux risques d’attraper des maladies telles le SIDA via les objets utilisées pour entretenir ou se faire ses tatouages et piercings.
Nous sommes sortis de la causerie avec les conséquences néfastes des tatouages et piercings sur le devenir des jeunes et dans bon nombre des cas des déviances engendrées dans notre société. Puis s’en est suivi des questions-réponses.
Une des photos de famille au sortir des causeries
Activité numéro 3 : sensibilisation des jeunes de 15-24 ans sur le sujet : « pratiques sexuelles traditionnelles néfastes »
- Nous avons mené des causeries éducatives avec les jeunes de la tranche de 15-24 ans. Ces activités spécifiques ont eu
pour sujet abordé : « pratiques sexuelles traditionnelles néfastes » et se sont déroulées durant le mois d’aout 2020 à Yaoundé. Par ces causeries et visites à domicile nous avons touché 1000 jeunes. La méthode utilisée a été celle d’une maïeutique qui consistait à donner à tour de rôle la parole aux différents participants en leur posant des questions qui les amènera à maitriser le sujet
abordé ; notamment : as-tu déjà entendu parler de mutilations génitales ? As-tu déjà entendu parler de repassage des seins ? Quelqu’un près de toi en a-t-il déjà été victime ? Si oui, partage avec nous ton histoire ? Puis, l’échange a débouché sur un consensus unanime : les pratiques sexuelles traditionnelles sont très néfastes et dangereuses pour le bien-être et la santé des jeunes filles. Par conséquent, de commun accord avec les jeunes ayant pris part à la causerie, nous sommes parvenus à la conclusion suivante :
les mutilations génitales et le repassage des seins sont une menace à éradiquer de la société
-tout acte de ce type constaté par eux doit au préalable faire l’objet d’une sensibilisation de celui ou celle qui pose l’acte sur ses méfaits et l’urgence de laisser –tomber cette pratique
-la dénonciation s’avère incontournable et indispensable si la personne sensibilisée persiste
-cette dénonciation peut se faire auprès des OSC de défense des droits de l’Homme et faisant dans la santé (nous leur en avons cité un bon nombre avec leur adresse dont JEUNESSE SOLIDAIRE et ACMS)
-la dénonciation peut également se faire au sein des instances étatiques car, ce sont des pratiques proscrites par la loi.
Photo de famille à la fin de l’une des causeries
Activité numéro 4 : sensibilisation des jeunes de 15-24 ans sur le sujet : « mon choix contraceptif »
- Nous avons mené des causeries éducatives de groupe et une série de plusieurs entretiens individuels dans le cadre du projet santé sida durant le mois de septembre 2020 ; avec les jeunes de la tranche de 15-24 ans. Ces causeries spécifiques ont eu pour sujet abordé : « mon choix contraceptif » Et se sont déroulées à Yaoundé. Nous avons touché 1000 jeunes durant ces multiples causeries.
Nos volontaires en action de sensibilisation
Activité numéro 5 : sensibilisation des jeunes de 15-24 ans sur le sujet : « scolarisation de la jeune fille »
Nous avons mené des causeries éducatives et une série de d’entretiens individuels pour le mois de octobre 2020 ; avec les jeunes de la tranche de 15-24 ans. Ces activités spécifiques ont eu pour sujet abordé : « scolarisation de la jeune fille » et se sont déroulées à Douala. Nous avons touché 1000 jeunes dans le cadre de cette activité.
Une des photos de famille à la fin des causeries
Activité numéro 6 : sensibilisation des jeunes de 15-24 ans sur le sujet : « Grossesses précoces et non-désirées »
- Nous avons mené des causeries éducatives et une série d’entretiens individuels dans le cadre de la mise en œuvre du projet sida santé durant le mois de Novembre 2020 ; avec les jeunes de la tranche de 15-24 ans. Ces activités spécifiques ont eu pour sujet abordé : « Grossesses précoces et non -désirées » et se sont déroulées à Douala. De manière quantitative, notre organisation a sensibilisé 1000 jeunes.
Une des séances de causerie éducative à douala
Activité numéro 7 : sensibilisation des jeunes de 15-24 ans sur le sujet : «jeunesse, solidarité et responsabilité partagée ».
- Nous avons mené des causeries éducatives de groupe et une série d’entretiens individuels dans le cadre de la mise en œuvre du projet sida- santé, pour le mois de Décembre 2020 ; avec les jeunes de la tranche de 15-24 ans. Ces activités spécifiques en raison de la journée mondiale de lutte contre le Sida ont connu une réorientation de notre part et se sont déroulées à Yaoundé et douala. Ainsi, nous avons abordé le thème sous l’angle suivant : «jeunesse, solidarité et responsabilité partagée ». De manière quantitative, notre organisation a sensibilisé 1000 jeunes.
Une volontaire en action lors de l’une des causeries à Yaoundé
En définitive, le projet s’est bien déroulée dans l’ensemble, la seule difficulté rencontrée est celle liées à la covid 19 qui nous a fait perdre 04 mois ; nous empêchant ainsi d’atteindre nos objectifs à 100%.